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World 4 Stonde

29 juin 2012

Si les morts pouvaient parler…

Si les morts pouvaient parler…
Certes il n’est jamais très aisé de perdre un être, même lorsqu’il s’agit de son pire ennemi, ma foi, une vague de tristesse nous envahis, autant lui souhaiter tous les pires maux qui existent et non être mort et bien enterré, du moins en apparence. Néanmoins,...
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3 décembre 2013

Oser et oser, toujours oser!!!!

« La vie est un véritable combat », cette phrase vaut tout son pesant d’or. Oui la vie est un combat, pour atteindre un équilibre potable, tu dois te préparer à l’affronter, qui de vous deux prendra le dessus ? that’s the question. Mais une chose est certaine, tu te laisse abattre, elle prend le dessus, tu te laisses démoraliser, elle prend dessus, tu choisi la voie de réussite facile, même là elle prend toujours le dessus, car sous tes airs de Monsieur qui roule carrosse, Madame conscience sera toujours à te remémorer l’origine exacte de ton « bien-être ».

images

Dans un pays comme le mien, j’ai nommé Cameroun, la masse met toujours sur le banc d’accusation le gouvernement qui ne fait rien pour sortir d’aucun du monde du chômage, je ne m’exclus pas. A la réalité, combien de nous sommes qualifiés ? One more question !

Il me revient à ma deuxième année de formation en traduction, mon centre de formation ayant prouvé ses limites en matière de recherche de stage académique aux étudiants, je me suis lancée à la recherche d’une agence de traduction à même de m’accueillir en qualité de stagiaire, mais la tâche ne fut pas des moindres aisée, j’excellais d’échec en échec. Chaque j’arpentais les rues de Douala à la recherche d’un stage au sein de tout ce que je voyais comme structure, Dieu sait le nombre de demande que j’ai déposé dans cette ville.

La fin de la formation pointe à l’horizon, nous abordons alors le cours sur la phase pratique d’un traducteur, où entre autre, il nous est enseigné le code éthique, les instruments requis pour un bon traducteur, et le must des must l’utilisation des outils de TAO, comprendre traduction assisté par ordinateur. Ce cours nous était dispensé par M. Amougou, un homme à la carrure de 2 m imposante. Je me souviens encore très bien de la première fois qu’il fit son entrée dans notre salle de formation, où dès son entrée je me suis exclamée : « papaa’a c’est longueur que tu veux voir », il me lança un regard et toute la salle éclata en rire…

M. Amougou, je disais était donc notre professeur de TAO, mieux encore, CEO d’une agence de traduction de la ville. Bingo ! Faut qu’on se le dise, un cours théorique de TAO sans la pratique c’est comme faire des études de pilote sans jamais mettre pied dans un avion. Mais comment faire pour être stagiaire dans l’agence de M Amougou. De toutes les façons, si le soleil ne vient pas à moi, c’est moi qui irai à lui. Un soir à la fin du cours, j’ai dit :

Moi : Excusez-moi M., j’ai une question. Comment faire pour être stagiaire dans votre agence ?

Lui : Un peu surpris, me dit, voilà l’adresse e-mail de la boîte. Envoyez votre demande à cet e-mail.

Une fois l’adresse e-mail donné, c’est tout le reste des étudiants qui se sont précipités pour la noter. Première chose que je fis à la sortie du cours, arrêt dans un cyber café, rédaction d’une demande de stage et clic sur envoyé, et c’est partie. Hum, une semaine, pas de réponse, deux semaines, pas de réponses. A la troisième semaine, je pris la résolution d’envoyer de nouveau ma demande. Purée, les Dieux de la traduction sont-ils contre moi ? Un mois après toujours pas de réponse. Nouvel envoi, pour la même demande en date du 5 mars 2010, le 7 mars 2010 je reçois une réponse qui me demande de me présenter le 08 mars 2010 à l’agence de traduction pour les modalités de mon début de stage. Oui, oui et oui !!!!

Comme requis, me voici à Language Bridge Translation le 08 mars 2010 vêtue de mon kaba de la femme, n’est ce pas la journée de la femme ?  Je rencontre Mlle Céline (nom modifié), elle me dit d’attendre le Patron et me fit asseoir. 10h30, M. Amougou se pointa, on alla m’annoncer et il me fit appeler. Sans aucune modestie, il ne me proposa même pas e m’asseoir, debout lui face à son ordinateur portable passait en revue les mails.

Lui : ah, c’est vous Mlle Ndewe qui souhaite faire un stage ici ?

Moi : Oui monsieur.

Lui : Vous avez inondé ma boîte avec vos demandes, j’ai compris que si je ne vous donne pas de réponse, je n’aurai pas la paix.

Moi : Désolée, de vous avoir importuné

Lui : Ok, bien examinons cette demande de stage au peigne fin.

Sapristi !! si je ne suis pas morte de stress ce jour, de sa voix imposante, il décortiqua ma demande mot par mot, virgule par virgule, point par point, me fit ressortir toutes les erreurs ce styles, ne manquait même pas de m’insulter, de remettre en cause mon niveau d’études, partant du particulier au général, insultant toute la jeunesse….malgré la présence de l’air conditionné, je transpirais à grosse goutte, du front à l’entre jambe, la sueur dégoulinait jusqu’au sol on aurait dit une sortie d’urine. Un sermon qui dura une heure de temps, moi toujours debout. Un moment donné, fatigué d’injures et ne pouvant dire mots, des larmes s’échappèrent de mes yeux, mais je les essuyais vite fait. Pour finir, il me demanda de revenir le lendemain avec une lettre manuscrite adressée à ma sœur et de souligner « si une seule erreur se retrouve dans cette lettre, votre demande de stage sera purement et simplement annulée. »

A la sortie de ce bureau, je me suis assise sur un pan d’escalier pour souffler un grand bout, une question me taraudait l’esprit, dois-je revenir ici pour ce stage avec un patron aussi arrogant à la limite sauvage ? Comment vais-je faire pour survivre deux mois dans cette atmosphère car tous mes textes de traduction seront passés au peigne fin. Mais c’est armée de courage que je me suis de nouveau pointée le lendemain avec ma lettre manuscrite à la main et mon stage pouvait commencer…. 

Je ressors de cet épisode avec une leçon, oser est l’une des plus belles libertés.

Spéciale dédicace à Ibot Ibot S.T.

13 juillet 2012

Ô Cameroun!!!!!!!

Cameroun(Le présent billet a été publié dans une autre site à titre de collaboration)

Cameroun, Kamerun, Cameroon, mon beau et cher pays, Afrique en miniature a-t-on coutume de dire !

Le Mboa appellation nationale, regorge de pluralité. Sur le plan linguistique, le Cameroun compte près de 270 unités linguistiques, langues officielles française et anglaise comprises. Enorme dira-t-on, mais voilà ce qui fait l’une de ses particularités.

Dans ce cher pays à l’aspect triangulaire, nous avons deux grandes principales villes l’une dite capitale politique et l’autre capitale économique.

La capitale politique, la nommée YAOUNDE tire son nom de la présence de la quasi-totalité d’institutions admiratives, partant des ministères aux différentes représentations diplomatiques. Mieux encore, Yaoundé abrite notre Elysée, notre Maison blanche : le Palais de l’Unité, demeure de celui qui est à la tête de l’Etat voilà 30 ans déjà, le Nkukuma, le Chef de l’Etat de la République du Cameroun.

On se reconnaît être dans la capitale politique grâce à notre drapeau tricolore Vert-Rouge-Jaune, hissé au sommet du Palais de l’unité j’ai baptisé : « La Tour Eiffel camerounaise ». J’aime cette vue, notamment à l’entré de la ville en partance de Douala.

Du point de vue interurbain, Yaoundé fait le distinguo par la qualité des voies de circulation, les principaux axes, la précision vaut son pesant d’or, l’Echangeur simplifié fait sa fierté, pourquoi simplifié, va savoir !

Feux de signalisation à presque tous les carrefours et respectés par tous les automobilistes, quel mérite ! Climat assez favorable quoi que capricieux ces derniers jours, qui oscille assez rapidement du chaud caniculaire au froid hivernale.

Yaoundé, notre chère capitale politique connaît et souffre malheureusement d’une grave et criarde pénurie d’eau, comme riposte à ce mal : Un mur de silence de la part de ceux qui gèrent ce pays. Si le mal était enduré par tous, la pilule serait moins amère, que nenni ! une inégalité de plus pour les personnes ayant les mêmes droits !

Tout proche de notre capitale politique se trouve la capitale économique, DOUALA la belle, belle surtout de nuit, car de jour…Elle se fait appeler la ville des affaires, du business. La présence d’un port autonome, le fameux PAD entendez : Port autonome de Douala en est la principale cause. Toutes les marchandises qui transitent par mer passent par Douala via le PAD.

Les habitants de cette ville passent pour des rebelles, des s’en fous, des voyous à la limite, mais bon « Nous voici donc à Douala ». On reconnaît être dans cette ville par la présence d’une pléthore d’engins motorisés, appelés « Moto-taxis » ou « Bend skin », traduction littérale : « Dos courbé ». Oui, ici elles font la pluie et le beau temps. Aucun respect du code de la route, même s’il est vrai que le nom respect est l’apanage de tous les automobilistes, les feux de signalisation n’ont pas leur place, obligé de positionner un agent de la police pour réglementer la circulation ; pour une fois qu’ils peuvent servir, faut pas hésiter. Et lorsque vous dites à un moto-taximan : « mais mon frère, le feu est rouge ! », « Aka ! », entendez « Au diable !». S’adressant à un simple automobiliste il vous répondra : « nous sommes à Douala hein », pour le plus poli, ou une réponse du genre  « et alors… ? », fin du débat !

Pour revenir à nos « Moto-taxis », elles sont attroupées dans tous les coins de rue, occupant de façon anarchique les trottoirs, tous aussi mal poli les uns que les autres, pas moyen de leur faire la morale, et au moindre incident entre l’un et un automobiliste, toutes s’agglutinent autour du véhicule…vous avez dit solidarité professionnelle !!! Je commence à croire qu’ils vont tous à la même école de formation car c’est même pipe, même tabac.

Il ne se passe un jour sans décompter un accident de moto, d’où l’existence d’un pavillon traumatologique « Bend Skin » dans un centre hospitalier de renom de la ville, nom attribué à cause du trop grand nombre d’accidentés par moto qu’il reçoit.

Douala est également la ville de la joie, la joie de vivre, c’est le propre de Douala, avec ses milles et une boîtes de nuit, ses snacks et débits de boissons, y compris les incontournables bars. Oui tu veux te faire un max de tunes ? La formulation est simple : dégotter un bon emplacement, populaire de préférence, à l’instar des alentours estudiantins, installez-y votre snack ou débit de boisson et le tour est joué et bonjour les nuisances sonores !

Du point de vue climatique, Douala est ville chaude, une chaleur qui ne dit pas son nom. Aussi, le commerce des ventilateurs et des climatiseurs pour les nantis est très rentable. Pas un domicile sans l’un de ces équipements électroménagers.

En parallèle à ces deux villes, nous avons la citée balnéaire, j’ai nommé KRIBI !  Cette dernière se particularise par ses plages, les unes aussi différentes que les autres. Même si elles ne sont certes pas du même outremer que celles des plages européennes, elles n’en sont pas moins des plages, nos plages à nous. Kribi est la ville par excellence de la présence de touristes étrangers…

De l’autre côté, bien à l’opposée se trouve Bafoussam, principale ville de l’Ouest du Cameroun,  Bafoussam avec sa terre rouge, Bafoussam avec ses chaînes montagneuses, Bafoussam et son climat hivernal. Même lorsque dame soleil distille ses rayons, le climat reste glacial.

Sur le plan linguistique, nous avons des langues nationales à connotation dominante qui se stigmatisent par des clichés découlant des habitudes comportementales de leurs locuteurs natifs. Aussi dira-t-on, les Douala, locuteurs natifs de la langue douala sont des vantards, baratineurs, tout dans le parler, rien dans la tête et les poches. Les natifs de l’Ouest, les bamiléké excellents commerçants, ils aiment l’argent. Les natifs du Centre, tout dans la boisson, excellents vendeurs de terrain. Les nordistes,  péjorativement appelés, les « bœufs ou moutons » à cause de leur penchant pour l’élevage. Les bassa, ethnie querelleuses, il est dit que l’homme bassa traîne toujours avec lui un timbre, prompt à porter plainte. Les ressortissants de la zone anglophone ou « angl-fool » et pour traduction française « anglofou », à cause de leur réflexion ou attitude très souvent un peu à côté de la plaque. Cerise sur le gâteau, l’élégance, la beauté, la noblesse appartiennent à une seule ethnie : l’homme du grand Mbam, même s’il craint la tortue, mais là, c’est un autre débat. Dans l’attente qu’il soit mis sur papier, je vous souhaite la bienvenue au Mboa !

 @ Très vite !

15 juin 2012

CEP (Certificat d’études primaires)

 

Hum, c’est la période des examens dans mon pays et la semaine qui s’achève, les plus jeunes du primaire étaient à l’honneur. Alors je me suis souvenue de cette anecdote.

Il s’agit de l’histoire du petit Paul. Paul a fait la majeure partie de ses études primaires en campagne, au village comme on dit chez nous. Arrivé en classe de CM2, il devait présenter le CEP, hélas, son village n’était pas doté d’institutions secondaires, le voilà contraint à se rendre dans la grande métropole.

Mais Paul est un vaillant et brillant garçon, il a toujours occupé le premier rang depuis sa tendre enfance, donc pour lui, c’est sans crainte. D’ailleurs, qu’est ce que les gamins citadins de son âge ont de plus que lui hors-mis l’environnement ?

Voilà donc notre cher Paul en classe d’examen. Son nom figure bien dans la liste. Tous les candidats sont installés chacun à sa place où un numéro de banc leur avait été attribué. Dans la salle deux instituteurs, un maître et une maîtresse. Le maître est le chef de salle, c’est à lui que revient l’honneur d’ouvrir les enveloppes qui contiennent les épreuves, notamment l’épreuve du jour.

-Maîtresse : Bonjour les amis

-Bonjour Madame, répondent les enfants en chœur

-Maîtresse : Ce matin nous allons commencer par la dictée, alors soyez attentifs et ne paniquez pas. C’est Monsieur Anatole qui vous lira la dictée. Prenez les feuilles en face de vous, inscrivez-y, votre nom et numéro de table, puis l’épreuve du jour qui est la dictée.

Ok, nous allons commencer lance la maîtresse. Monsieur Anatole à vous l’honneur. Le fait est que notre cher Anatole est bègue de naissance, mais, il tenait tout de même à lire cette dictée aux enfants.

-Maître:Dictée, deux points. Le tigre et la papapapapapapapapapapapapapapapanthère

Pauvre Paul, ce détail sur l’handicap du maître en face de lui, il ne l'avait pas, alors il écrit tel qu’il entend. Le tigre et la papapapapapapapapapapapapapapapapapapapapanthère.

A chacun de trouver la fin de l’histoire.

Histoire vraie en plus.

Bon week-end les amis, le mien, je le passe à la clinique une fois de plus !

@ très vite !

 

 

11 juin 2012

Hummm!!!!

A peine je me lance, je reçois une première flèche d’un blogueur, faut dire qu'il a été élu meilleur blog francophone, enfin son blog quoi (Kamer kongossa) et j'avoue que tout le mérite lui revient. Je le cite :

« donc toi qui aime donner des leçons d'orthographe aux gens tu sais pas qu'on écrit "bienvenuE dans mon monde"? »

J’ai hum, en lui demandant s’il y’avait pas une façon plus polie de le dire, ou alors...bref, comme dit l'autre, ton ami là et ses entrées fracassantes...

Mais bon, tout le monde faute hein, même moi, réviseur de formation, je faute, voilà pourquoi mon éthique prof. demande toujours de se faire relire avant livraison du travail, car l’on voit pas très souvent la poutre qui est dans notre œil, mais plus dans celle du voisin !!!

J'avais un professeur qui aimait dire : "Faut laisser reposer le texte comme du manioc trempé". Vous ne voyez pas le rapport ? Je m'explique.

Eh ben, chez nous, dans mon pays, il existe une variété alimentaire faite à base de tubercule de manioc nommée : "bâton de manioc" (j'adore miam!). Pour l'obtenir, il faut laisser les tubercules de manioc trempées dans l'eau pendant un certain nombre de jours dans l’optique d’obtenir des tubercules en décomposition…bon, c’est pas une leçon de cuisine, vous avez maintenant compris le rapport avec mon  texte reposé comme du manioc trempé? :-)

@ très vite!!!



 

 

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10 juin 2012

Bienvenue dans mon monde!!!!!!!!!!!!

 

Chez nous, enfin d’où je viens, mon pays et très cher pays, la tombée de la flotte n’est toujours pas bon signe. Coupure d’électricité, moyens de communication perturbés, bref, tout type de désagrément est au rendez-vous. Du coup pour les mordu du Net qui leur sert d’outil de travail, bonjour les galères…..

Eh oui, cette semaine, il m’a fallut trois jours pour joindre et envoyer un fichier de 15 Mo, pire le délai me tenait à la gorge et, Dieu seul sait combien les clients savent se montrer capricieux…

Au sortir de là, migraines, stress, déprime, rage…mais le bon, j’ai déniché un autre moyen d’envoi de fichier, même s’il est payant pour les services premium, on se contera de la version classique.

Anyway, à quelque chose malheur est bon…

Eh oui, c’est mon pays !!!

@ très vite!!!!

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